Les Indiens - Miami
- blogdevoyageuse
- Nov 20, 2013
- 3 min read
J'étais en train de faire un château de sable.
/Un des trucs qui me permet de reconnecter avec l'art sculptural quand je passe trop de temps sur la plage, haha/ Parfois, je me demande sérieusement comment j'arrive à me retrouver dans les situations aussi carambolesques que ça;
Au début, j'ai eu un pressentiment à l'auberge quand j'ai vu du coin de l'oeil arriver, quelques Indiens, puis une dizaine de plus, puis une dizaine de plus. Tous mâles, portant la jaquette, portant la moustache, portant la valise en forme de guitare.
Concentrée sur mon panache -Il fallait que j'en parle puisque c'est vraiment un oeuvre d'art qui se forme sous mes mains- J'entrevois ma gagn au pas-si loin disant "nnenenon" à quelques Indiens qui s'en vont. Ils voulaient sûrement juste prendre une photo avec eux, je comprends que ça peut être un peu embarrassant en bikini..
Sans que je puisses le contrôler vraiment, mon instinct de vengeance s'éveille, j'pogne mon cell pis j'pars à leur poursuite criant gros smile "PICTURE!!!"
Pour avoir passé un gros deux mois en Inde à me faire gosser et demander de prendre des photos avec eux, avec leur appareils, avec le mien, avec celui du voisin...même si ils n'aurons jamais la photo, j'ai compris chez les Indiens qu'ils ont une soif incontrôlable de juste, simplement, prendre une modite photo.
Vla qu'on s'amuse à faire des poses, moi qui veux tout le monde à la "jumping picture"...
Ça m'étonnera toujours à quel point ça leur dérange pas de se tremper les souliers jusqu'aux bas de culottes d'Aladin dans l'eau, envoèye on est à Miami profitons-en de la plage!
De retour à l'Auberge, ma curiosité prends le dessus quand je vois une tente-cafétéria toute settée dans le jardin, et ma bande de 40 Indiens qui mangent leur souper avec leur doigts.. Tu peut sortir le gars de son pays, mais pas le pays du gars. Surtout pas l'Inde! Je m'approche et j'iterloqutte avec ce qui me semble le directeur de toute cette affaire. Après sourires, investigations, partages de voyages et de souvenirs, je découvre que j'ai devant moi la troupe de musiciens du grand spectacle "The Manganiyar Seduction".
Étant donné que demain sera ma dernière soirée en ville, je suis de plus en plus intéressée à assister au concert, mais je ne peut pas vraiment me le permettre.
Clairement, mes amis sont nullement intéressés à aller voir un show de flûtes-cithares musique bizarre orientale de toute façon.
Il m'invite au spectacle. Mon coeur fond.
J'ai pleuré toute le long. Depuis le premier coup de cithare, au chants musulmans profonds et purs, des tambours résonnants jusqu'à dans mes plus beaux souvenirs de l'Inde, aux coups de castaniettes magiques du chef d'orchestre. WOW, c'était beau. C'était un des plus beaux honneurs qui me fut accordé que d'assister à ce concert hautement grandiose, dans une noble salle de spectacle downtown, j'étais pu à Miami, j'étais téléportée dans la magie du Rajasthan.
J'aurais voulu que ça s'arrête jamais tellement mes sens ne faisaient qu'un avec la beauté de leur musique! Heureusement l'expérience c'est prolongée en revenant à l'auberge quand j'ai retrouvé, et toute simplicité dans la tente, mes vieux amis de la plage...me reconnaissant depuis le premier jour de notre rencontre, je leur offre ma gratitude pour le cadeau précieux de cette soirée. -Ça sent comme si les dieux étaient en train de cuisiner le meilleur d'eux-mêmes; cury, paneer, masala, - ils m'offrent de manger avec eux. -wow-
VOLONTIERS!






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