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Le Ronfleux de Munich

Le trip à Munich avait pourtant tellement bien commencé...

Partis en beauté de la magnifique et froide ville de Dresden, une ou deux rides de pouce chanceuses et on était directement arrivés tout près du fameux restaurant dont on avait tant entendu parler. La plus vieille brasserie de Munich, où la bière nous ferait péter les papilles de plaisir en folie et effectivement, ils avaient raison.

"Augustiner-Brä" c'est le nom de la place, avec ses longues tables en bois vernis, prêttes à acceuillir des centaines d'âmes assoiffées, j'me suis très bien immaginée quelques mois plus tôt pendant le fameux oktoberfest. La place aurait dû être ensevelie de fêteux locaux et touristes de partout dans le monde, se tenir en cercles pas tant rond que ça et faire un immence "prost" (pas "prout") en honneur des meilleures bières de ce monde. Les serveurs courant partout, le sol enseveli de bière, les festivaleux entassés les pieds collants au plancher, les filles en costume de gretelle et les gars pas game de se costumer sans manquer la guerre aux selfies. Mouais, ça aurait dû être beau ça!

On a quand même eu bien du plaisir à nous deux à mi-novembre pas dans la haute saison, entablés entre une voyageuse taïwanaise tranquille menottée à son lonely planet et iphone à notre gauche et une gagn de locaux à droite, qui éxagéraient tout haut leur 5 à 7 tardif.

Yarden s'est payé la traitte avec un canard fancy saucant dans sa propre sauce pour 19 Euros et j'ai opter pour le risotto aux champignons. Je me demande ça fait combien de temps que la brasserie à ajouter une section vgétarienne au menu, c'est en faite quelque peu bizarre mais ho combien accomodant!

Une bière et quatre plus tard, on a entammé notre marche joyeuse du retour en direction de notre hostel cheap où on a décider de pas mettre de budget pentoute pour finir dans un dortoir à 6 gars. Une fille. Shit.

"C'est pas grave c'est juste pour une nuit" ! Mmm.. la game relaxante de billard avant-dodo et l'infusion de camomille n'ont pas menée à bon port un sommeil profond. Gros minou était dans la pièce, et il était convaincu de faire sa job jusqu'au bout. Sa mission; tenir éveillé tout l'ensemble du dortoir.

On avait planifié se lever super-hyper tôt le lendemain et poursuivre notre route pour traverser les alpes direction pays du spaguetti, mais jamais on avait pensé se lever aussi tôt -ou au faite, pas dormir de la nuit- .

(Gros minou c'est le terme mignon qu'on a assigné à tout ronfleux potentiel, notre première mauvaise expérience était drette à côté de notre tente au ashram l'année dernière, où une vieille madame nous à carrément impressionnée avec un solo grandiose de ruine-narrines rien qu'une nuit. On l'a poliment fait déménagée au moins 10 cocotiers plus loin!)

Néo-gros-minou-allemend nous à bien fait ricanner au début, mais passé 3 heures du matin, s'en était assez. Les bruits de rinçage de gorge, les faux-toussements, les bruits d'impatience et même un léger claquage de portes frustré n'ont pas réussi à faire taire le monstre. En faite ils étaient devenus 3 avec le temps, c'étais donc officiellement une symphonie de ronflements. Bien sur, on avait des bouchons! Mais un gros minou comme ça, impossible de camoufler les ondes sonores.

C'est peine perdu qu'on s'est résignés à checker-out à 4 heures du matin, croisant un Irlandais saoul (en faite, pas besoin de le mentioner) qui rentrait se coucher en essayant d'être trop amical pour notre mauvaise humeur matinale.

Mais ça on s'en rappellera plus dans 10 ans ( juste la merveilleuse bière j'espère) Faut bien se résigner à accepter les moins bonnes nuits de sommeil pour apprécier le reste de l'aventure; une belle balade dans les alpes avec vue imprenable sur le lever du soleil fesant notre arrivée en Italie!




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